Nom : Umineko
Prénom : Noritaka
Age : 41 ans
Occupation : travaille comme responsable administratif au lycée Gekkoukkan
Parcours : arrivé à Iwatodai il y a environ 1 an, après avoir fui ses responsabilités.
Eveil : Oui
Description Physique :Grand, droit, bien coiffé, rasé de près, Noritaka semble être quelqu'un de respectable à première vue ; à l'entendre parler également : un ton posé, des phrases bien formées et un vocabulaire toujours bien adapté. Seulement, si on attarde un peu plus sur le personnage, on se rend bien vite compte de la supercherie. Sous son grand manteau qui lui tombe jusque sur les chaussures on découvre des T-shirts bariolés, des jeans troués, et des ceintures aux boucles démesurées. Si on tire assez fort sur sa chevelure blonde la moitié nous reste dans la main. Enfin, derrière ses belles paroles se cachent des tics profondément refoulés.
Description Mentale :La crise de la quarantaine est une réalité certaine pour Noritaka. S'il a toujours été un grand enfant, incapable de se plier correctement aux règlements et plus globalement à tout types de contraintes, depuis le jour de ses 40 ans, quelque chose, s'est produit dans son esprit. Alors qu'il avait réussi à se poser avec une personne qui l'aimait, et même à avoir un enfant et à s'en occuper, il a tout laissé tomber, partant à la recherche d'un idéal de vie tout autre, comme si un magicien allait exaucer son souhait au bout d'un chemin d'or tout tracé.
Il est donc parti à l'aventure, arrivant à Iwatodai par hasard. D'ailleurs, Noritaka fait beaucoup de choses en se laissant guider par le hasard ; à tel point qu'il a bien déjà failli se laisser consumer par une vie de débauche dans les casinos. Grand enfant, il est presque incapable de prendre des décisions importantes et préfère jouer son sort à pile ou face. Cet infantilisme exacerbé le pousse paradoxalement à se comporter de manière tout à fait respectable en public, afin d'éviter le regard des autres.
Néanmoins, s'il a une âme d'enfant, cela ne l'empêche pas pour autant d'être quelqu'un de cultivé, bien que très centré sur certains domaines : c'est un vrai dévoreur de livres, notamment de contes et légendes, tandis qu'il ignore complètement l'actualité.
Famille (facultatif) : une femme et un enfant qu'il a abandonné.
Test RP :Vingt trois heures et cinquante deux minutes ; décidément, le temps passait bien lentement ce soir. Cet appartement au deuxième étage, situé à deux pas d'une station de tramway n'était pas une si bonne affaire. Tous les soirs c'était la même mascarade qui recommençait : la valse des passagers, le ramdam des voisins, le défilé de leurs amis. Noritaka, assis le plus confortablement possible dans son énorme fauteuil de velours aux couleurs criardes faisait face à la vitre du salon, un œil tantôt sur son livre et tantôt sur l'horloge digitale de la station.
Alors que la princesse venait de se piquer le doigt au fuseau, toute la ville tomba dans le sommeil le plus profond. Le silence était total et l'obscurité menaçante. Noritaka ne s'était jamais senti plongé aussi profondément dans une lecture. Il leva cependant le nez pour vérifier l'heure -peut être s'était-il assoupi, que le silence était du à une heure tardive et qu'il avait rêvé cette lecture qu'il connaissait presque par cœur. Cependant, il ne vit rien : sa fenêtre était teintée de sang, sang qui dégoulinait le long du verre jusque là impeccablement entretenu.
Mal à l'aise devant ce spectacle macabre, Noritaka referma son livre, se leva doucement de son fauteuil, et tira les rideaux. Privé de la lumière de la lune, il se rendit compte de l'absence totale de lumière dans la pièce. A tâtons, il chercha l'interrupteur ; plus de courant. La situation devenait de plus en plus étrange, et il commençait à perdre son sang-froid. Relevant et abaissant l'interrupteur, il profita du cliquetis apaisant pour essayer de trouver quoi faire ; peut être s'était il vraiment assoupi et que les voisins avaient fait sauter les plombs plus tôt dans la nuit. Noritaka retourna donc près de la fenêtre et rouvrit les rideaux : plus de sang
Soulagé, il porta son regard sur le cadran digital de la station de tramway, mais ce dernier n'affichait rien ; la coupure de courant était donc généralisé. Puis son regard fut attiré par une étrange lueur, celle de la lune, qui était verte. Cette fois c'en était trop, il détourna les yeux au plus vite, pour tomber sur une autre scène étrange : des cercueils, debout se trouvaient en bas de l'immeuble, et au milieu d'entre eux, un homme à lunettes le fixait calmement. Voilà quelqu'un qui allait pouvoir lui expliquer ce qui se passait dans ce monde de fous.