Nom : Yoshida.
Prénom : Naoya.
Age : 18 ans.
Occupation : Lycéen de dernière année. Informateur connu dans l’ombre.
Parcours : Originaire d’Ikebukuro. Il s’est installé ici cette année.
Eveil : Éveillé. Combattant.
Description Physique :
Naoya est un jeune homme de taille normale, mais assez mince. Il n’est pas du genre sportif et il n’en pratique presque jamais. Il n’a donc pas beaucoup d’endurance, mais il est très malin et utilise d’avantage sa tête. Il a les yeux et les cheveux noirs. Du coté vestimentaire, il n’a aucun goût. Du moins, c’est ce que les gens autour de lui prétendent. Il s’habille aussi pratiquement toujours en noir, bien que sa couleur préférée soit le blanc. Il ne dors pas beaucoup, ce qui lui vaux d’avoir souvent des cernes qui se forment autour de ses yeux. Il dégage aussi quelque chose d’étrange, comme s’il cachait quelque chose.
Il aime beaucoup les bijoux, surtout ce qui est argenté. Ses connaissances sont très vastes dans le quartier, notamment grâce à son titre d’informateur. Mais il n’a pas d’amis véritable, en a-t-il seulement besoin ?
Description Mentale :
Fourbe, ça, il l’est. Naoya est une personne très difficile à cerner. Le mot qu’utilise son entourage pour le désigner est ’étrange‘ ou encore ‘bizarre‘. Il ne dévoile pas beaucoup ses sentiments et agit souvent de manière très louche. C’est ainsi qu’il arrive à prendre son interlocuteur au dépourvu facilement. On pourrait aussi le qualifier de manipulateur, mais rien n’est sur. C’est comme on dirait un type ‘hors du commun’.
Certains disent qu’il se joue des gens, ou encore qu’il est trop bête pour comprendre réellement les choses. A vous de choisir comment vous le trouvez…
Son passe-temps favori est l’étude profonde d’une personne. Il aime beaucoup réfléchir et apprendre à cerner les autres. En effet, il est très curieux et obsessionnel. Au fond, il est aussi assez égoïste. Son profit personnel passe avant tout. N’étant pas vraiment un homme d’action, il est plutôt observateur et se contente de regarder les choses sans y toucher.
Famille :
Son père était détective dans la police, avant de disparaître mystérieusement.
Test RP :
Après une soirée en solitaire au bar, Naoya avait décidé de rentrer chez lui. La nuit était noire, sans trace de lune ou d’étoiles. Le jeune garçon se tenait assis sur un banc dans la station, attendant le métro. Il venait tout juste d’emménager dans son appartement, pourtant, il connaissait déjà de nombreuses personnes par le biais d’internet. Mais ce qu’il ne soupçonnait pas, c’est que d’autres gens dont il n’avait jamais entendu parler le connaissaient aussi.
Il était bientôt minuit lorsqu’il regarda sa montre. Le train ne devait pas tarder à arriver.
Autour de lui, un couple discutait et un vieil homme crachait par terre, avant d’envoyer voler une canette à moitié pleine. Naoya lisait une revue pour ados, accoudé au dossier. C’était le genre de fanzine qu’il détestait. Un truc à scandale pour les jeunes. Il était mention d’un cas mystérieux de maladie qui se répandait dans la ville depuis peu. Apparemment, c’était plus du stress qu’à un virus. Les personnes atteintes devenaient des légumes, tout simplement. Et le nombre semblait accroître rapidement. Le jeune homme aurait pu y prêter plus d’attention, si seulement il n’y avait pas mention de clowns maléfiques qui attaquent leurs proies pour leur dérober leur âme afin les revendre en superette, ou un truc du genre… c’était à se demander où ils trouvaient l’imagination pour inventer ces contes de fées dont les collégiens étaient si friands.
Naoya jeta le journal par terre avant de pousser un soupir. Il s’étira longuement avant d’entendre une sirène qui indiquait l’arrivée du métro. Il se leva alors tranquillement pour s’en approcher, les mains dans les poches.
C’est à ce moment là qu’un bras l’attrapa brusquement. Il fut tiré en arrière, tandis que les portes du train se refermaient devant ses yeux. A sa droite, un grand homme chauve lui tenait fermement le bras. Naoya le regarda droit dans les yeux. Il portait des lunettes noires et un costard cravate. On aurait dit un étranger. Sa carrure laissait penser que le garçon n’aurait aucune chance contre lui.
Et quelques instants plus tard, des bruits de pas résonnèrent du coté de l’entrée de la station. Le lycéen se figea. Une personne se rapprochait doucement en claquant des mains. Du coté de la voie, le train démarra pour disparaître dans le tunnel.
- Yoshida Naoya, c’est bien ça ? Retentit une voix. Ou Izaya, lequel de ces pseudonymes préfères-tu ?
Les grands yeux du garçon s’agrandirent d’un coup. Izaya, c’était son nom, un de ses signes sous lequel il était désigné comme informateur. Personne n’était au courant de sa véritable identité. Comment cet homme était-il au courant ?
Le grand personnage en costume maintenait toujours sa victime avec force. Il le poussa lentement sur le coté pour qu’il voie le visage de son interlocuteur. C’était un homme de taille normale, recouvert d’un chapeau et d’une veste blanche.
- Et vous êtes ? Demanda Naoya d’une voix calme.
- Moi ? Répondit l’homme en blanc. Cela n’a aucune importance. Vous allez me suivre monsieur Yoshida, et sans faire de vagues.
L’homme de main qui agrippait le garçon sortit un couteau imposant de sa main libre, avant de le présenter à la hauteur de son visage. Ses lunettes noires brillaient d’une lueur désagréable. Ce n’était pas le genre de type qui plaisantait.
Naoya resta quelques secondes sans bouger, à examiner l’arme. Les minutes passèrent tandis qu’il réfléchissait.
- Je vois… répondit-il en se tournant vers le type au chapeau. Vous n’êtes que le type qui fait le sale boulot . Je serais curieux de savoir qui vous a payé pour mettre la main sur moi.
Naoya avait souvent aidé la police dans l’anonymat, en leur fournissant des informations capitales dans leurs enquêtes. Après tout, ses yeux et ses oreilles étaient rivées sur le monde. Quelqu’un avait donc payé ces deux hommes pour le retrouver. Payés par une personne qui n’aimait pas beaucoup le fait qu’il en sache trop. Voulait-il le supprimer ? Ou voulait-il simplement des informations ?
- Désolé, mais je ne pense pas avoir très envie de vous suivre… continua le lycéen.
Il faisait un froid de canard, pourtant Naoya commençait à transpirer sous sa veste. Il fallait qu’il trouve un moyen d’échapper à ces personnes très rapidement. De plus, s’ils connaissaient sa véritable identité, il fallait qu’il disparaisse avant que d’autres ne le trouvent.
La station était vide, et le garçon pouvait entendre le prochain métro qui s’approchait. C’est ça, il devait s’enfuir à ce moment là. Dans la foule, il serait plus facile de fuir.
- Et bien soit. Répondit l’homme en blanc. Mais en fait, notre client vous veux mort. Débattez-vous autant que vous le voulez, vous ne pouvez pas gagner cette fois, monsieur Yoshida. Vous préférez mourir ici, dans l’ignorance ? C’est votre choix…
Naoya sentit la lame se resserrer sur son coup. Il tremblait. Il aurait voulut dire une dernière fois ce qu’il ressentait à cet énergumène au chapeau, mais c’était trop tard. Il n’y avait aucune issue. Allait-il mourir ici ? Non, c’était impossible ! Le garçon utilisa le peu de force qu’il avait pour se laisser tomber brusquement sur la voie, en emportant l’homme de main avec lui. C’est dans un fracas assourdissant qu’il chuta sur le dos. Son agresseur atterrit à la renverse, laissant échapper son arme dans un cliquetis aigu.
Naoya ne pu voir le visage de l’homme en blanc à cet instant. Il venait de tomber sans vraiment comprendre ce qu’il se passait. Son corps gisait au milieu des rails, sans bouger. Il ne ressentait aucune douleur, mais il savait qu’il s’était blessé quelque part.
Personne ne savait combien de temps s’était écoulé avant qu’il ne recommence à bouger. Il tourna lentement la tête vers le type au couteau. Ce dernier était à genoux, les mains sur le sol, cherchant désespérément son arme. L’informateur voyait la scène au ralenti. Il entendit comme un bourdonnement. Quelque chose approchait de l’autre coté. Il tourna à nouveau la tête avant d’apercevoir une douce lumière qui avançait vers lui. Et c’est alors que… plus rien.
Le noir était total.
Est-ce que je suis… mort ? Se demanda Naoya en fermant les yeux.
Il attendit quelques instants avant de sentir un coup de froid sur tout son corps. En ouvrant les paupières, il sentit une faible lumière verte. Son corps était recouvert de… sang ?!
Le garçon sursauta instantanément en s’appuyant contre la paroi de la voie. Il tentait de se remémorer les derniers instants de sa vie. A sa droite, il y avait un train visiblement arrêté. Était-il tombé soudainement en panne ?! Et à sa gauche, l’étranger chauve avait complètement disparu pour laisser place à un gigantesque cercueil noir recouvert de sang.
- Mais qu’est-ce qui se passe ?! Laissa échapper le lycéen.
L’enfer, c’est-ce à quoi cet endroit lui faisait penser à cet instant. Naoya resta figé quelques temps, sans même bouger. C’est quelques temps plus tard qu’un petit ricanement nerveux sortit de sa bouche.
- Je… j’en étais sur… je savais que j’étais destiné à quelque chose de plus passionnant que cette vie misérable !
Son ricanement changea rapidement en un éclat de rire dément. Il n’était pas comme les autres. C’était quelqu’un de spécial. Il venait de réaliser ça, à son plus grand bonheur. La nature de cet endroit ? Il s’en fichait. Il savait qu’il était destiné à quelque chose de grand.
Il se leva alors brusquement pour jeter un coup d’œil aux alentours. Puis, il s’approcha du cercueil de son agresseur.
Il le fixa, tandis qu’un sourire diabolique se dessinait sur son visage. Instantanément, il se mit à mettre des coups de pieds dedans, de plus en plus violent. A mesure que les coups heurtaient l’objet sinistre, son rire éclatait de plus en plus fort, résonnant dans cette station de métro.
Sujet: Yoshida Naoya 
Sam 26 Juin - 6:33
