Nom : Shirokami
Prénom : Hichino
Age : 17 ans
Occupation : Lycéenne
Parcours : Elle étudie à Port Island. Il y a une semaine, elle a mystérieusement disparu des cours.
Eveil : Eveillée
Description Physique : Hichino est une jeune fille normalement proportionnée pour son âge, quoiqu'un peu maigre ces derniers temps. Ses cheveux roses lui tombent sous les épaules, et sont souvent ornés d'un képi vert émeraude surplombé de lunettes d'aviation. Son étrange style ne se limite cependant pas à cela. Elle est toujours vêtue de l'uniforme du lycée, que ce soit les vacances ou la fin des cours. "Une perte de temps de choisir ses fringues", comme elle aime le dire. Mais le plus anormal sont ses yeux. Roses. Lentilles ? Naturel ? Radiations ? Le secret est bien gardé et n'est pas prêt d'être révélé.
Jamais vous ne verrez Hichino maquillée ou parée de bijoux. La seule pointe de couleur visible sur son visage est celle laissée par d'énormes cernes la plupart du temps masquées par l'ombre de la visière noir du képi. Le plus souvent, un grand sourire arbore son visage ; il parait que certains doutent de sa sincérité, mais la plupart des gens s'en fichent trop pour se poser la question. Tant mieux pour elle. On notera quand même que rare sont les personnes qui ont pu voir Hichino accompagnée par quelqu'un, que ce soit en classe, en week end, au cinéma ou pendant les vacances.
Description Mentale : Hichino est instable. Elle parait toujours souriante et prête à aider tout le monde. Elle a besoin de sentir que les autres ont besoin d'elle, même si elle les envoie balader après. Elle s'imagine que tout le monde l'aime parce qu'elle leur rend service (ou non), et donc qu'il ne peuvent se passer d'elle. Le problème de considération qu'elle a avec les autres provient de l'éducation louche de ses parents, qui, la trouvant trop étrange, cherchent à se débarrasser d'elle d'une manière ou d'une autre. De nature prudente, elle aura tendance à beaucoup trop réfléchir à la manière d'aborder les gens, d'agir, se trompant la plupart du temps sur ses estimation, de par son manque d'expérience et de tact. Elle est cependant très curieuse, ce qui fait naître en elle une sorte d'obsession pour la chose en question. Si elle s'intéresse à une personne, il faudra qu'elle sache tout de cette personne et tout les paramètres extérieurs capables de l'influencer.
Famille (facultatif) : Ses parents et son petit frère de 4 ans. Elle n'est pas particulièrement en bons termes avec eux, mais n'a rien contre son frère dont elle se fiche totalement.
Test RP :
"Je suis rentrée"
Comme tous les jours de la semaine lorsqu'elle rentre des cours, la jeune fille annonça son arrivée et fonça vers les escaliers afin de rejoindre le plus rapidement sa chambre. Chambre : lieu sécurisé, repaire où l'on peu vivre sans crainte et sans appréhension. Légèrement essoufflée par sa petite course habituelle, l'adolescente se jeta sur son lit après avoir lancé avec dédain son sac dans un coin de la pièce. Elle soupira. Encore une soirée moisie en perspective.
"Hichino ! Descends !"
Non. C'était pire que d'habitude. Tant pis, elle n'avait pas le temps de réfléchir. Il valait mieux pour elle qu'elle arrive vite là où elle avait été désirée. Redressant brièvement son képi sur sa tignasse rose, elle descendit les escaliers et arriva dans le salon.
"Qu'est-ce qu... ?"
"Prépare tes affaires, tu pars ce soir."
Des invités. Elle n'avait même pas pris la peine de les remarquer en rentrant. Sa routine avait pris le dessus sur sa raison. En gage d'excuse, elle s'inclina. Combo, ça voulait aussi dire bonjour et ça lui évitait de parler pour rien dire.
"Pas besoin de tout prendre, une semaine devrait suffire..."
Trop sidérée pour bouger, la pauvre Hichino passa les deux minutes qui suivirent à regarder chaque personne de la pièce avec un regard d'incompréhension totale. Ce fut sa mère qui rompit le silence.
"Bah alors, qu'est-ce que tu attends ! On n'a pas toute la soirée !"
"Wouho ! Je pourrais au moins demander où je vais et avec "qui" ?"
C'était simple, si la réponse était "avec les deux armoires en costard qui pourraient même pas passer le pas de la porte même si leur vie en dépendait", la réponse allait être un non catégorique.
"Ta mère et moi avons fait notre choix. Ces hommes sont intéressés par tes fameux "yeux". Ils nous en font un bon prix."
"Hé... Heeeeiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ?!"
Elle n'en croyait pas ses yeux. Pire que la mafia, ses parents la vendaient au marché noir ! Ils la vendaient ! Elle ! Elle n'était peut être pas la petite fille parfaite et appréciable qu'ils auraient souhaité, mais elle était leur fille ! Elle avait toujours été bonne en classe, sérieuse ! Elle avait un dossier suffisamment bon pour intégrer l'école de pilotage de la flotte aérienne régionale dont elle avait toujours rêvé ! Et ils voulaient la vendre pour... ses yeux ? Pourquoi ? Certes ils étaient roses mais c'était ses yeux ! Elle n'avait jamais choisi ça d'elle même ! Mais après tout, c'était pour ses parents. Elle devait le faire pour eux. Et pour elle. Si elle parvenait à s'échapper, non seulement elle s'en sortirait indemne, mais en plus elle serait débarrassée de sa famille !
Baissant la tête, elle monta les marches de l'escalier doucement, réfléchissant à un quelconque plan d'évasion. Arrivée dans sa chambre, elle pris ses affaires de cours, un change pour le lendemain, le temps de trouver un endroit où loger, et quelques goûters qu'elle s'achète de temps en temps dans les distributeurs au cas où elle aurait faim. Se regardant une dernière fois dans le miroir de sa chambre, elle maudit ses yeux, embarqua une des grosses clés à molette trainant autour de ses maquettes de moteurs d'avion et redescendit calmement les vieux escaliers en bois. Depuis quand grinçaient-il déjà ? Peu importe. La porte était déjà ouverte et une voiture noire l'attendait à la sortie. Cliché. Sa mère tentait vainement de cacher dans son dos le chèque confirmant la vente. Ca lui donnait envie de vomir.
Il faisait froid dehors. Elle avait oublié de prendre un pull. Mais la voiture était bien chauffée.
"Descends, ta chambre est au fond du couloir."
Etrange bâtiment tout en ciment. De toute manière, là où ils lui indiquaient de descendre, il n'y avait qu'un couloir et qu'une porte. Elle entra et entendit la porte se refermer lourdement derrière elle.
*Forcément... Ils poussent vraiment le cliché jusqu'au bout...*
Elle se trouvait dans une sorte de cellule non chauffée dont le seul accès était un jour de dix centimètres entre le plafond de la chambre et la hauteur du sol extérieur. Se serrant contre la paillasse de fortune qui constituait son nouveau lit, elle attendit que les passages répétés des différents membres de l'organisation cessent pour pouvoir se coucher. Soudain vers une heure apparemment avancée dans la nuit, trois hommes vinrent la chercher.
"L'opération débutera ce soir. Cinq jours seront nécessaires pour savoir si nous auront encore besoin de toi ou non."
*Super, tu peux pas savoir comme ça va changer ma vie...*
Mimant un visage crispé, elle se leva de manière raide, expliquée par la clé à molette coincée contre le bas de sa colonne vertébrale. La porte s'ouvrit. Ils montèrent l'escalier - encore un - et se dirigèrent vers un grand bâtiment. L'horloge à l'intérieur indiquait presque minuit. Quel perfectionnisme.
*Je ne verrai pas le jour se lever demain... J'espère que je pourrais quand même l'entendre au travers de ma super fenêtre high-tech... Héhé ! Si je suis pas partie avant du moins...*
Un dernier regard vers la pendule : 23h58. Aux chiottes le soucis du détail ! Elle profita de la diversion causée par son retournement soudain pour s'emparer de sa clé et frapper de toutes ses forces dans le ventre de l'homme dans son dos. Se servant de l'homme courbé comme un tremplin, elle bondit vers la sortie. Ou pas. Une large main s'abattit sur son épaule, et un poids énorme la cloua au sol. Suffoquant, elle chercha un quelconque moyen de se débattre, perdant de plus en plus espoir. Une minute passa pendant laquelle la simple idée de mourir étouffée sous l'homme qui voulait lui voler ses yeux lui paraissait la seule possibilité envisageable.
*Dommage... J'aurais aimé... Changer...*
Minuit. Un cercueil. Enorme. Hurlant malgré le bâillon qui lui entravait la mâchoire, elle s'extirpa de la position initiale, pleurant tant la panique était grande Que s'était-il donc passé ? Cherchant autour d'elle les marques du lieu où elle se trouvait, elle remarqua trois cercueils dont la disposition ne laissait pas de doute sur la provenance. Ambiance ? Verte radar. Il ne manquait plus que le balayage répété de l'aiguille de celui-ci pour s'y croire vraiment. Autre couleur ? Oui, rouge sang. Correction : sang tout court. La sensation de sa main baignant dans le liquide ne laissa aucun doute là dessus. Alertée, elle se releva rapidement, retira le morceau de chiffon qui lui engourdissait la bouche, remis son képi en place, empoigna fortement sa clé à molette, courut chercher les affaires qui restaient dans se cellule et fuit. Malgré sa langue maintenant libre, elle ne pouvait prononcer un mot tant la situation lui échappait. Une seule certitude : elle était vivante, et apparemment dans une sorte de monde parallèle qu'elle aurait bien le temps d'analyser plus tard. Sécurité. Sécurité. Il fallait se mettre en sécurité. Sécurité. Sécurité. Ses jambes la portèrent jusqu'une ruelle sombre coincée entre deux bâtiments. Instinctivement, elle se cacha derrière les énormes bennes à ordures qui prenaient la moitié de la largeur du couloir.
Lorsqu'elle reprit ses esprits, elle grignota une barre de céréales. Il faisait froid. Elle avait peur. Comment en était-elle arrivé là ? La pression retombait. Elle pleurait.
Des bruits de pas se firent alors entendre. Lorsqu'elle leva la tête. Il distingua un homme qui lui tendait la main. Elle ne le connaissait pas. Il était comme elle. Sans qu'elle sache pourquoi, elle s'empara du bras de l'homme.
Sujet: SHIROKAMI Hichino 
Mer 24 Fév - 3:25
