Après les cours dans la classe 1A

La cloche retentit, annonçant la fin des cours. Dans la classe 1A, les élèves se levèrent. Certains se regroupèrent pour aller flâner, manger un bol de nouille et tous ces autres activités. Ils avaient tous quitter la classe, tous sauf Amayo Michel. Cela ne faisait que quelques semaines qu'il avait intégré le lycée de Gekkoukan et déja il n'était pas apprécié par certain de ses camarades à cause de certain de ses comportements déplaisant... Non c'est n'est pas pour cette raison qu'il est encore là. En réalité, il est rester car il attend que les «Barbares» soient partit. Il ne tient à être infecté par leur «stupidité». Mais il se fit tout de même chasser par le professeur.

La sonnerie de la cloche avait réveillé Kaede qui, comme à son habitude, avait passé sa journée à dormir en classe. Etant donné qu'elle avait pu bénéficier d'un repos réparateur, il semblait que le prof avait abandonné l'espoir de lui faire suivre les cours, chose probablement due à l'impossibilité de faire garder les yeux ouverts pendant plus de dix minutes à la bibliophile ou à ses notes qui, de façon surprenantes, étaient relativement hautes. Acceptables, en tout cas. Pas de quoi la faire entrer dans le top 50 (rang 67, si vous voulez savoir), mais vu le peu d'attention qu'elle donnait aux classes, c'était assez impressionnant.

Elle laissa son regard passer sur la classe qui se vidait, attendant que sa tête se réveille totalement. Bien que la majorité élèves sortaient de la pièce, allant dans leurs clubs ou rentrant chez eux, il y en avait un qui restait à sa place, les regardant de haut - pour autant que regarder des personnes debout de haut en étant assis est possible - avec un air suffisant. Si Kaede ne se trompait pas, il s'appelait Michel Amayo. Elle le savait car il était la dernière recrue du SEES. Il était entré dans le dortoir un jour (enfin, une nuit) durant la dark hour, ce qui avait surpris toutes les personnes présentes. Yamamoto avait sauté sur l'occasion pour ajouter une nouvelle recrue à leur force. La bibliophile ne savait pas s'il allait rejoindre le dortoir où logeaient les autres membres, bien que c'était très probable.

Alors que le professeur le faisait sortir de la classe, Kaede se leva, essuyant au passage le mince filet de bave qui avait coulé de sa bouche durant son sommeil d'un revers de manche, prit son sac et sortit à son tour, accélérant un peu pour arriver presque au même niveau que Michel. Les utilisateurs de persona ayant tendance à être des cas sociaux, Yamamoto avait demandé à la littéraire de voir si le nouveau s'intégrait à la classe, étant donné qu'elle était dans la même que lui.

Demander à Kaede de voir si quelqu'un était sociable.

La bonne blague.

Etant donné que le responsable du SEES ne lui avait jamais demandé de communiquer avec Michel, elle se contenta de le suivre d'assez près, afin de voir ce qu'il faisait.

Michel n'apprécia guerre cette irruption dans son espace privée, mais comme c'était l'enseignant et il était contraint d'obéir. À l'extérieur de la classe 1-A, le couloir était rempli d'étudiants qui discutait entre-eux pour passer le temps, certain parlait de la pluie et du beau temps tandis que d'autre se plaignait de leur sort.

Michel ne prêta aucune attention à son entourage, de peur d'être infecté par leurs stupidité. Il se faufila entre les étudiants sans jamais remarqué qu'on le suivait de très près. Il prit les escaliers et se rendit sur le toit de l'établissement. Quelle chance! Il n'y avait personne. Michel se dirigea très lentement vers un coin pour s'y asseoir. Il fouilla pendant un certain moment dans sac, l'objet de ses désires devait y être bien enfoncé car Michel avait de la difficulté à l'atteindre. Il réussi à le sortir, c'était une sorte de carnet rempli de dessin de vêtement, de futur vêtement qu'il désire pouvoir créer dans l'avenir. Il sorti des crayons de couleur et se mit à compléter un dessin déjà entamer, c'était un uniforme pour fille pour les curieux. Mais, comme toujours, il se mit à réfléchir. C'était aujourd'hui qu'il quittera finalement se maudit taudis qu'il devait appeler «sa maison» et aussi, de ce fait, ne plus vivre sous le même toit de ce «con». Il arrêta de dessiner et se mit à rire, mais d'un rire qui vous donnerais la chair de poule.

Kaede n'avait jamais été une personne avec une grande présence, et même sans faire trop d'efforts pour se dissimuler, Michel ne sembla pas la remarquer pendant son trajet jusqu'au toits. Bien sûr, une quantité énorme d'élèves quittaient les classes en ce moment, ce qui enlevait un peu au mérite de ne pas s'être fait remarquer, mais bon…

La littéraire regarda celui qu'elle suivait s'asseoir dans un coin et farfouiller dans son sac jusqu'à ce qu'il en sorte un carnet, carnet dans lequel il s'empressa d'écrire ou dessiner ou quoi que ce soit quelque chose. Curieuse, Kaede s'approcha discrètement afin de pouvoir regarder par dessus son épaule.

Alors qu'elle allait enfin pouvoir voir le contenu du carnet, Michel se redressa et commença à rire. La force et la soudaineté de son action surprit la bibliophile qui, dans un cri de surprise, sauta en arrière, s'encoubla et tomba sur son derrière, alors que son sac tombait au sol, répandant des livres tout autour d'elle. Evidemment, aucun des livres ne traitaient des sujets abordés en cours, parlant au lieu de ça de diverses mythologies, mais ça n'a pas vraiment d'importance, là.

Sa tentative de discrétion clairement ratée, Kaede hésita à quoi faire maintenant. En attendant d'arriver à une décision, elle prit instinctivement un de ses grands livres qu'elle serra contre elle, l'interposant comme s'il s'agissait d'un bouclier.

Tout bon rire démoniaque se doit de se faire avec les yeux fermés. Mais un cri, qui sembla être celui d'une fille. Michel ouvris ses yeux et de ce fait arrêter de rire, pour voir la provenance du cri. C'était une fille, du type «rat de bibliothèque». Il lui fallu un peu de temps pour la replacer, c'était «l'abruti» qui ne cessait de dormir et d'avoir de bon résultat, une rivale quoi? Attends? L'avait-il vu ailleurs? Dans un... dortoir? Tous ses souvenirs était confus de cette soirée, un des effets secondaire de la «Dark Hour».

Ne lui prêtant aucune attention, pensant qu'elle s'en irait par elle même, il retourna à ses dessins. Il mit de gros effort à pouvoir se concentrer, un autre des effets, sur ses dessins.

Bon, visiblement, il ne semblait pas vouloir parler. Cependant, on avait confié une mission à Kaede, et elle allait la remplir! Bon, en soit, c'est pas tant remplir la mission qui l'intéressait, mais plutôt l'idée que si elle lui demandait directement s'il s'intégrait, elle n'aurait plus à s'occuper de lui et pourrait tranquillement retourner à sa solitude.

Prenant son courage à deux mains et serrant, comme à son habitude, son livre au point qu'il pressait fortement sur ses côtes, elle respira un coup avant de parler d'une voix ferme et déterminée.

…

D'une voix ferme et déterminée!

…

Bon, ok, d'une voix timide et limite inaudible, comme d'habitude.

"Amayo… Michel?"

Sa timidité n'était pas aidée par le fait qu'elle ne savait pas si, étant donné que ce texte est écrit en français mais que l'histoire se passe au japon, elle devait utiliser le prénom ou le nom de son interlocuteur.

Elle attendit une quelconque réponse qui montrerait qu'il l'avait entendue avant de continuer, en profitant pour rassembler plus de courage.

Michel réagit lorsqu'on prononça son nom, mais pas d'une façon commune...

« Non, non, non! Tu as mit trop d'emphase sur le «ch», c'est Michel, M-i-c-h-e-l, Mi-chel, allez répète après moi Mi-chel. Tu vois il le dire en un seul coup et non étendre le son! Non mais il faut que je perde mon temps à essayer d'apprendre à un «brute». »

Tout en grognant il retourna rapidement à ses dessins. Tentant une autre l'approche «Si je te vois, tu n'existe pas», mais habituellement... Ça ne fonctionne jamais.

Visiblement, Michel n'avait pas aimé la façon dont Kaede avait prononcé son nom, une histoire d'erreur sur le "ch". C'était assez étrange vu que la littéraire était capable de prononcer sans problème Chalchiutlicue, si un jour elle devait parler de mythologie aztèque. Toutefois, afin de ne pas vexer son interlocuteur, ce qui semblait, soit dit en passant, difficile, elle s'apprêtait à le répéter comme il l'avait dit lorsqu'un détail attira son attention.

En quoi était-elle une brute? Non, sérieusement, si on demandait à l'humanité toute entière un adjectif pour qualifier Kaede, il n'y aurait assurément personne d'autre que Michel pour la qualifier de ça.

Et, stupidement, cette remarque empêcha la littéraire de passer à autre chose. Elle resta un petit moment à ruminer ses pensées avant de reprendre la parole d'une petite voix.

"Brute?…"

C'était à peine un soupir et juste un mot, mais malgré l'absence de volume et la voix incertaine, ce n'était pas le genre de réplique que l'on pouvait ignorer, ou plutôt, ce n'était pas une réplique qu'elle laisserait ignorer.

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