Nom : Nakajima
Prénom : Junichiro
Age : 77 ans
Occupation : Retraité
Parcours : Il travaillait autrefois au lycée Gekkoukan en temps que professeur.
Éveil : Éveillé sans Persona
Description Physique : Junichiro Nakajima est un homme de taille moyenne. Il a des cheveux blancs descendants jusqu'au niveau des épaules et des yeux bleus-gris. Il est légèrement vouté et se déplace généralement avec l'aide d'une canne bien qu'il puisse marcher sans. Il est cependant en relativement bonne forme physique pour son âge. Il est régulièrement sujet à des insomnies.
Description Mentale : Junichiro Nakajima est quelqu'un d'assez ouvert d'esprit et optimiste. Son principal but dans la vie est la recherche et le partage de connaissances. Il n'aime rien tant que de découvrir de nouvelles choses ou de transmettre une partie de son savoir. Après sa retraite cependant, une part de lui a commencé à regretter d'avoir passé sa vie en quête de connaissances et d'avoir délaissé autant le contact humain avec ses contemporains. C'est pourquoi il se montre désormais plus sociable et amical et a commencé à s'intéresser à la psychologie.
Test RP :
9 mars:
Assis dans son fauteuil, Junichiro continuait la lecture de son livre. « L'Âme et la vie » était un recueil de textes de Carl Gustav Jung, fondateur de la psychologie analytique. Soudain, la lumière s'éteignit. Junichiro pesta intérieurement : Les plombs avaient sûrement encore sautés. Il s'apprêtait à se diriger vers le disjoncteur lorsqu'il remarqua une lumière verdâtre qui passait par la fenêtre. Il éleva son regard et remarqua que cette lumière semblait venir de la lune. Un rêve? Il ne lui semblait pourtant pas s'être endormi. Junichiro n'hésita pas un instant.
« Au diable la prudence! » s'exclama t-il à voix haute.
Il enfila son manteau et ses chaussures puis s'arrêta juste avant de sortir. Il venait de trouver un moyen de pouvoir s'assurer plus tard si oui ou non ceci était un rêve. Il sortit une feuille de papier et un stylo et déchiffra la phrase suivante de son livre à la lumière de la lune.
« L’ombre est quelque chose d’inférieur, de primitif, d’inadapté et de malencontreux, mais non d'absolument mauvais. »
Il recopia la phrase sur le morceau de papier puis ajouta en bas à droite de la feuille le numéro de la page. Il déposa la feuille bien en évidence sur le bureau puis sortit. La première chose qu'il remarqua fut les flaques de sang qui s'étalaient par terre. Il remarqua ensuite que toutes les lumières de la ville étaient éteintes. La coupure de courant s'étendait donc bien au delà de chez lui et semblait-être un 'symptôme' de cet... Junichiro hésita sur le terme par lequel le désigner: Endroit? Ça ne convenait pas. Malgré les différences, il semblait toujours se trouver à Iwatodai. Catastrophe? Le terme était beaucoup trop exagéré. Sans la coupure de courant, il n'aurait peut-être même rien remarqué. Évènement? A défaut d'un meilleur terme, celui-ci conviendrait pour l'instant. Finalement, il rencontra son premier cercueil. C'était la dernière chose qu'il s'attendait à voir.
« Si c'est un rêve, j'ignorais que j'avais des tendances aussi morbides... » marmonna t-il.
Mais il doutait de plus en plus du fait que ce soit un rêve. Il n'aurait pas besoin de consulter son papier pour s'en assurer. Chaque fibre de son corps semblait vouloir le lui crier. Alors, il la remarqua enfin. Elle. La Tour. Au loin, semblant vouloir toucher la lune, se profilait la tour verdâtre. Junichiro regretta un instant de na pas avoir emporté ses jumelles avant de décider que cela n'avait aucune espèce d'importance car il atteindrait cette tour. Il commença à marcher en direction de la tour et dépassa le cercueil. Soudain, l'enchantement se rompit. La lune perdit sa couleur verdâtre, les lumières se rallumèrent et la tour disparut. Les yeux de Junichiro s'agrandirent de désespoir.
« Non... »murmura t-il.
C'était impossible, cette expérience unique, toutes ces connaissances à recueillir. Perdus.
« NON!!! » Hurla t-il.
L'homme situé derrière lui se retourna, surprit de voir quelqu'un derrière lui, étonné de ne pas l'avoir remarqué et encore plus du hurlement du vieillard.
« Bah, j'ai mieux à faire » se dit l'homme.